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Peace

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)

06/10/2010

Chap 3 (1.4)

Je sais j'ai énormément de retard. Pas d'excuse, mis à part que j'arrivai pas à être satisfait de ce passage.



A ma grande surprise ce n’est pas la surface dure et rugueuse du sol que rencontre mon dos, mais celle, largement préférable, formée pas les mains réunies de mes amis qui, me voyant tomber, se sont préparés à me rattraper. Nous restons un moment dans la maigre lumière à ruminer notre échec, et plus personnellement, ma chute. En temps normal j’aurais au moins tenté de me retourner pour amortir le choc, mais là, rien. .
Mon absence de réflexes m’inquiète.
Après plusieurs minutes passées à contempler la sortie, désormais inaccessible, nous décidons de manger un morceau avant de partir à la recherche d’une autre issue. Toute la bonne humeur qui nous animais semble s’être envolée et c’est dans une atmosphère morne que nous prenons notre frugal repas, désormais conscients qu’il nous  faut économiser les vivres restants puisque nous ne savons pas combien de temps nous prendra la recherche d’une autre sortie. D’un commun accord  nous retournons à la grande salle circulaire pour en faire le point central de nos recherches
Après avoir marqué d’une profonde croix la terre pour indiquer le chemin duquel nous venons, , nous nous engageons dans le premier passage sur notre gauche,  avançant avec circonspection dans une obscurité presque palpable, nos graines de Luz étant elles-aussi en quantité limitées ils nous faut les économiser. Nous avançons ainsi près d’une heure, tantôt trébuchant sur le sol irrégulier, tantôt se heurtant la tête sur le plafond aussi régulier que les bulletins scolaires de Yawn, avant de déboucher sur une petite salle offrant deux nouvelles issues. C’est la que ça se complique. Maudis soient les crétins congénitaux qui ont creusé ces tunnels. Après avoir vécu toute ma jeunesse a l’air libre à jouer dans les arbres, cette habitude de liberté créé en moi une certaine claustrophobie, des plus détestable pour quelqu’un dans ma situation. Après encore près d’une heure de marche, peuplée d’injures prononcées à voix basse, nous apercevons une lumière qui se dessine au bout du chemin. Notre rythme s’accélère, chacun rêvant d’assister à un spectacle aussi beau et émouvant que celui de la veille.  C’est finalement la déception qui nous attendais au bout du couloir. Au lieu de la belle vallée éclairée par le soleil couchant, c’est une grande salle remplie de champignons phosphorescents qui nous attends. La bonne nouvelle c’est que ce sont ces champignons qui donnent les graines de Luz.
Au fond de la pièce une petite source ruissèle le long d’une pierre plate pour ensuite tomber dans un bassin naturel quelques décivales plus bas. J’avais au moins raison sur un point. Cette lumière au bout du tunnel, c’est pas le paradis.
-Remarque, c’est pas non plus l’enfer. De la lumière et de l’eau, c’est pas mal pour une caverne.
En réponse a mon regard surpris Althanae me fait remarqué que j’ai une fois de plus pensé à haute voix.
-Pauvre petite vieille, elle radote.
Ash se baisse juste à temps pour esquiver la chaussure destinée à s’écraser sur son visage, me fait une grimace et insiste :
-Ouh ! Colérique la mamie… Non, non c’est bon je plaisante. Pose cette chaussure !
-Bon alors, coupe Aether, mettant ainsi fin à notre semblant de dispute, on s’installe ici ?
L’idée est approuvée à l’unanimité, à l’exception de Yawn, resté à l’écart de la conversation. Tout les regards se tournent alors vers lui, chacun craignant qu’il ne refasse la même chose qu’hier.
Il semble hésiter un instant, puis croisant mon regard insistant, hausse les épaule avant de s’assoir.
-Bof, moi tant que je peux manger hein…
-Ca c’est bien parlé !
A l’instant ou le mot « manger » à été prononcé, une vive lueur s’est allumée au fond des yeux d’Ash. Désormais Aether, les mains sur les hanches, les regarde à tour de rôle adoptant l’attitude d’une mère de famille exténuée.
-Et bien puisque les « hommes » ont tellement faim, il vont aller nous chercher de quoi faire un feu. N’est-ce pas ?
Le temps pour eux de prendre un peu de lumière, et ils s’engouffrent dans l’un des couloirs. Avant que l’obscurité de les engloutisse totalement on peut les entendre râler à voix basse :
« Un traquenard j’te dis, un vrai traquenard cette histoire ».
De notre côté, nous profitons de cette pause pour faire une évaluation plus approfondie de nos réserves de nourritures, de lumière, et d’eau. Si pour ce qui est de l’alimentation, le résultat n’est guère plaisant, nous avons heureusement la source et les champignons pour le reste. Mais l’eau ne suffit pas, et si nous ne trouvons pas rapidement à manger, ou mieux, une sortie, cela risque vite de poser problème. Nos stock tiendrons jusqu’à demain, ou après-demain, au mieux.