Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

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)

11/08/2011

Chap 3 (2.3)

Normalement le rythme devrait se régulariser un peu. Et par ailleurs je vais faire protéger tout ces jolis mots prochainement pour pouvoir rendre le blog de nouveau public :)



Nous sommes tous regroupés derrière la machine essayant d'analyser ce qui s'affiche sur l'écran. L'image est immobile et assez sombre, mais on distingue une sorte de porte dans le fond, sa couleur argentée laisse présumer qu'elle est majoritairement constituée d'acier. Ladite porte semble fermer un galerie assez large pour que deux charrettes de taille modeste puissent s'y croiser. Après avoir passé cinq minutes à observer cette image fixe, seulement troublée par de légère sautes d'images et le clignotement régulier d'un point rouge dans le coin de l'écran, nous commençons à nous désintéresser petit à petit de cette image. Soudain un petite porte s'ouvre dans l'un des battant de la grande pour laisser passer un homme qui court. Notre attention pleinement recentrée vers l'écran, nous observons deux hommes traverser la porte à la suite du premier. La pénombre régnant dans la galerie nous empêche de distinguer les détails des personnage, mais cela n'a que peu d'importance. Le premier personnage semble fouiller dans sa poche tout en regardant par dessus son épaule. Soudain il s'arrête, roule sur le coté et se place face à ceux qui semblent être ses poursuivants. Ceux-ci s'effondrent sous nos yeux incrédules, manifestement sans que rien ne les ait touchés. Le premier se relève et reprend sa course. Alors qu'il semble se rapprocher de nous, Ash essaye de passer ses mains sur chaque autre écran à côté pour les allumer, puisque c'est apparemment comme cela que s'est mis en marche le premier. Et à sa grande surprise, ainsi qu'à la notre, cela fonctionne. Neuf écrans sont désormais en marche devant nous, chacun nous montrant une autre galerie. A l'exception d'un, où seul du texte et des cases apparaissent. A peine le fuyard a-t-il disparu d'un écran qu'il apparaît sur un autre, tandis que d'autres poursuivants passent la porte du premier moniteur à toute vitesse sans un regards pour ceux, blessés, qui doivent probablement être leurs camarades. Certains d'entre eux se déplacent normalement, cependant deux d'entre eux, bien plus rapides, avancent à quatre pattes, bien qu'il soient trop gros pour appartenir à une quelconque espèce animale de notre connaissance. Alors que nous restons ébahis à regarder la scène qui se déroule sous nos yeux. Ash s'est déjà lancé dans le décryptage du seul moniteur qui nous semble inintéressant, celui dépourvu d'image.
Après avoir traversé deux nouveaux écrans sans rencontrer de problème, le fuyard, bien qu'il n'ait pas ralenti ou montré de signes de fatigue, perd progressivement du terrain et seule une trentaine de vales le séparent désormais des quadrupèdes étranges. Alors que s'effectue un nouveau changement d'écran, notre Ash se relève et pousse un cri de victoire.
Voyant nos yeux interrogateurs tournés vers lui, il s'humidifie les lèvres avant de prendre la parole sobrement.
Je crois qu'on peut l'aider. Vous êtes d'accord?
Je ne sais pas qui c'est. Mais je ne veux pas savoir ce que ces bestioles lui ferons si elle l'attrapent.
Nous approuvons tous à la fois le fait de l'aider, mais aussi la réponse de ma sœur. Ces créatures me font froid dans le dos personnellement.
Le temps qu'un frisson parcoure mon dos, notre ami s'est retourné vers l'écran pour passer son doit sur plusieurs cadres de l'écran. Pendant quelques secondes de flottement, cela ne semble avoir aucun effet, puis la galerie dans laquelle se trouvent les hommes s'illumine d'une lumière jaune qui clignote. Le fuyard relève la tête pour voir d'où viens la lumière puis fixe un point devant lui que nous ne voyons pas, avant de redoubler d'effort dans sa course.
Nous demeurons un instant sans comprendre avant que Yawn nous indique un autre écran sur lequel une sorte de grille abimée se baisse lentement. Pas assez lentement pour permettre à l'homme de passer à mon avis. Je commence à me dire que nous l'avons piégé sans le vouloir. Décidément on ne cumule pas la chance ces temps-ci.
Alors que ma conscience commence à se tortiller pour justifier cette condamnation involontaire du fugitif, un coup de coude dans les côtes ramène mon attention sur l'écran ou l'homme à encore accéléré, atteignant une vitesse pour le moins impressionnante. Alors que la grille est à moins d'une vale du sol et a plus de dix de l'homme, celui-ci fait encore deux pas avant de se jeter en avant pour finalement passer la grille in-extremis en roulant sur lui-même. Il reste un instant au sol, cherchant à reprendre sa respiration, avant de se relever et de se remettre à courir avec une vigueur dont je ne serais pas capable après ce qu'il à parcouru.

02/07/2011

Chap 3 (2.2)

Bonne lecture :)


Loin de moi l'idée de vouloir interrompre votre petit délire paranoïaque mais je pense que quoi qu'il arrive on ne peut rien y changer, alors plutôt que de moisir dans cette foutue galerie puante on pourrait peut-être avancer, ce qui par ailleurs nous permettrai de savoir ce qu'il y à en bas, au lieu de palabrer dans le vide pendant encore des heures.
Seules quelques minutes nous séparaient du bas de l'escalier et c'est donc avec étonnement que nous retrouvons un sol plat, ainsi qu'une large pièce dont les trace d'une ancienne présence civilisée sont incontestables. D'anciennes machines datant probablement d'avant la grande panne sont partiellement ensevelies sous les gravats tandis que d'autres, bordant les murs sont recouvertes de mousse. Dans un angle, un renfoncement métallique semble s'enfoncer vers les profondeurs. A côté, l'encadrement de ce qui avait dû être une porte, dont le battant gît à quelques pas de là. Je ne saurai pas dire combien de vales nous avons parcourues exactement, bien que mes jambes m'affirment qu'elles sont nombreuses. Malgré la profondeur à laquelle nous nous trouvons, une faible lumière éclaire cependant la pièce à travers un petit trou percé dans le plafond qui doit probablement donner sur la surface. Nous avançons avec circonspection dans cette sorte de musée; à la fois ébahis, curieux, et je l'avoue un peu craintifs.
Alors qu'ils s'applique à dépoussiérer et retirer la mousse d'une des vieilles machines, Ash lance un petit cri de surprise, qui nous fait tous sursauter. Mes yeux cherchent pendant quelques secondes la raison de cette frayeur passagère avant de voir que l'objet qu'il manipulait c'est partiellement illuminé de orange. Ash reprenant un peu de contenance s'approche de nouveau et achève de nettoyer l'objet entouré par le cercle silencieux que nous formons autour de lui. Une fois son travail terminé nous nous nous approchons tous tandis qu'il s'essaye à appuyer sur les différents boutons pour en découvrir un hypothétique usage. Bien vite nous nous lassons de ce petit jeu et abandonnons notre ami pour monter le campement, puisqu'il ne semble pas disposé à reprendre la route immédiatement. Et après tout, un peu de repos ne nous fera pas de mal.
Un bruit me sort de mon sommeil, j'ouvre juste un œil, mais cela me suffit pour voir Ash remuer les branches du feu pour raviver la lumière avant de retourner sur la machine. Je suis un instant partagée entre l'envie de le rejoindre un moment pour lui tenir compagnie et celle, irrépressible, de continuer ma nuit tranquillement. J'opte finalement pour cette seconde solution et retombe rapidement dans un sommeil réparateur. Lorsque l'odeur du petit déjeuner me réveille le lendemain matin, je constate avec amusement que de somptueuses cernes noires sont apparues sous les yeux d'Ash, sa nuit à du être bien courte. Une fois nos estomacs rassasiés, nous décidons de reprendre la route pour trouver une sortie, au grand désespoir de notre ami qui commençait déjà a tomber amoureux de sa machine. Paradoxalement, notre quête de sortie nous entraine vers les profondeurs étant donné que nous venons du haut et que nous n'avons trouvé aucune autre sortie par la bas. Je dois bien avouer que cela me déstabilise un peu, et m'inquiète.
C'est dans un état second, mon esprit s'abandonnant à de bien sombre pensées, que j'aide au rangement du campement qui se déroule dans une ambiance étrangement silencieuse, comme si chaque nod de pierre s'accumulant au dessus de nos têtes écrasait un peu plus notre enthousiasme chaque seconde. Ash lui, erre sans but entre les machines dont il n'as finalement pas réussi à percer le mystère, son visage exprimant tant de tristesse et de déception que j'ai du mal à concevoir qu'il soit dû uniquement aux machines.
Au moment de partir je traine un peu pour attendre Ash et discuter un petit peu avec lui. Après avoir rattaché sans conviction son sac sur son dos, mon ami me rejoint en laissant courir une dernière fois son doigt sur les machines d'un air nostalgique, laissant une trace propre au milieu de la poussière accumulée par les années. Alors que je regarde dans le vague un petit point lumineux attire mon attention, mais rien de semble avoir bougé et la lumière a disparue, sans doute la fatigue. Soudain, un écran s'allume sans bruit, me tirant un cri de surprise suffisamment audible pour faire relever la tête à mon ami. Je ne répond pas directement à son regard interrogateur, ne sachant comment expliquer ce qui se passe, mais je lui indique l'écran derrière lui qu'il n'avait pas réussi a faire fonctionner et où un image est désormais apparue. Il faut peu de temps à Ash pour reposer à terre l'intégralité de son paquetage, appeler les autres et reprendre sa place devant la machine.

05/02/2011

Chap 3 (2.1)

Enfin tapé ce qui trainait sur le bloc note depuis quelques temps déjà. J'espère pouvoir publier la suite bientôt, dès que mon stylo daignera trouver des choses a tracer pour faire une belle histoire


Après une petite demi-heure de tranquillité, des éclats des voix nous annoncent le retour de notre amis. A notre grande surprise c’est du couloir de droite que viennent les sons, alors que c’est dans celui de gauche qu’ils se sont engagés tout a l’heure.
Lorsqu’ils apparaissent dans la pseudo clarté de la pièce, j’ai un hoquet de dégout. Derrière Yawn qui s’avance tranquillement les bras chargés de bois sec, apparait Ash, le visage éclaboussé de sang. Remarquant mon malaise, il me fait un grand sourire.
-T’en fait pas celui là, il est pas à moi. Et on à trouvé quelque chose à manger !
Il soulève alors le lourd fardeau qui trainait. Lynell, ma sœur et moi échangeons un regard désolé, sans savoir laquelle d’entre nous aurait le courage de leur dire.
C’est finalement moi qui prend la parole après quelques secondes d’un silence pesant, durant lesquelles leur regard fier s‘est transformé en totale incompréhension devant notre absence de réaction.
-Les garçons… C’est une taupe. Une grosse taupe certes, mais un taupe.
-C’est de la viande, ça se mange ! répondent-ils avec aplomb.
Forcément face à une argumentation pareil, je ne sais plus quoi répondre.
-Bon de toute manière maintenant que vous l’avez tuée autant essayer, mais c’est vous qui la préparez par contre !
C’est alors qu’ils se mettent à pousser un grand cri de joie et à entamer une sorte de danse guerrière autour du pauvre animal. Vaincues par leur enthousiasme démesuré, nous allons installer le bivouac pendant qu’ils s’échinent à dépecer leur victime.
Bien malgré moi je dois admettre qu’après une dizaine de minutes de cuisson, l’odeur de la viande rôtie commence à me faire saliver. C’est donc sans faire de manière que nous attaquons cet improbable repas. Si le gout n’est pas tout à fait à la hauteur de l’odeur qui l’a précédé, il reste cependant tout à fait acceptable, compte tenu des doutes que je nourrissait à l’égard de sa provenance.
Mon tour de garde, le premier, se déroule sans encombres, seul le crépitement du feu et le ruissellement de l’eau viennent le silence de ce que nous avons décrété être la nuit, faute de repères naturels. Lorsque les autres me réveillent quelques heure plus tard, le campement est presque entièrement rangé et le bol de pétale d’avoine qui constitue nos petit déjeuner est servi. Cette formalité engloutie et le bol rincé et soigneusement rangé dans mon sac, nous reprenons notre recherche d’une quelconque issue en empruntant le dernier passage de la pièce avec une pointe de nostalgie, si l’ont peut dire. Non pas que ce lieu me soit devenu particulièrement cher pendant cette nuit, mais à moins de trouver une sortie, ce qui serait l’idéal évidemment, nos chances de trouver un aussi bon endroit pour passer la nuit sont faibles.
A ma grande déception, c’est vers les entrailles de la terre que se dirige la galerie que nous empruntons. La pente, douce dans un premier temps, s'accentue et bientôt nous sommes obligées de nous retenir aux aspérités des parois pour ne pas déraper.
Et puis, peu à peu, la pente redevient moins raide, c'est par paliers que nous poursuivons désormais notre déscente. Comme si nous empruntions un escalier. Je secoue la t^te pour en chasser cette absurde idée. Les escaliers sont fabriqués par les hommes e, or personne ne serait assez fou pour vivre ici et se donner la peine d'y creuser des marches. J'ai beau me répéter cela, une petite voix dans ma t^te persiste à me répéter que ces marches ne sont pas apparues seules et qu'elles ont donc bien un , et sûrement même plusieurs, bâtisseurs. Et bien malgré moi, je dois reconnaître que cette voix n'as pas tort. J'en fait la remarque au autres, et m'aperçoit que cette idée les à aussi traversés.
A mon avis, dis Ash, le bâtisseur doit sûrement ressembler à un petit tas de poussière à l'heure qu'il est, l'idée de faire un escalier sous terre est assez saugrenue et je doute que son concepteur ait eu beaucoup de partisans.
C'est vrai, confirme Althanae, un escalier sous terre c'est plutôt original, on en aurait entendu parler, surtout à côté de l'école non?
C'est sûr. Mais ce qui m'intrigue moi, c'est pourquoi creuser un dédale de tunnels et chercher je ne sais quoi dans les profondeurs alors qu'il y à une vallée luxuriante à proximité. D'autre part, quand on s'embête a creuser une galerie, et à y tailler des escalier, c'est que cette galerie mène à quelque chose, probablement quelque chose d'important puisqu'on s'est donné la peine d'en faciliter l'accès. Il doit donc y avoir quelque chose en bas, mais quoi?
Yawn vient de mettre le doigt sur ce qui me tracasse depuis quelques temps déjà. A quoi doit-on s'attendre une fois arrivés en bas de cet interminable escalier. A quoi ou à qui?