Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

(Tout les textes publiés sont protégés et soumis à des droits d'auteur par validation d'huissier de justice
)

02/07/2011

Chap 3 (2.2)

Bonne lecture :)


Loin de moi l'idée de vouloir interrompre votre petit délire paranoïaque mais je pense que quoi qu'il arrive on ne peut rien y changer, alors plutôt que de moisir dans cette foutue galerie puante on pourrait peut-être avancer, ce qui par ailleurs nous permettrai de savoir ce qu'il y à en bas, au lieu de palabrer dans le vide pendant encore des heures.
Seules quelques minutes nous séparaient du bas de l'escalier et c'est donc avec étonnement que nous retrouvons un sol plat, ainsi qu'une large pièce dont les trace d'une ancienne présence civilisée sont incontestables. D'anciennes machines datant probablement d'avant la grande panne sont partiellement ensevelies sous les gravats tandis que d'autres, bordant les murs sont recouvertes de mousse. Dans un angle, un renfoncement métallique semble s'enfoncer vers les profondeurs. A côté, l'encadrement de ce qui avait dû être une porte, dont le battant gît à quelques pas de là. Je ne saurai pas dire combien de vales nous avons parcourues exactement, bien que mes jambes m'affirment qu'elles sont nombreuses. Malgré la profondeur à laquelle nous nous trouvons, une faible lumière éclaire cependant la pièce à travers un petit trou percé dans le plafond qui doit probablement donner sur la surface. Nous avançons avec circonspection dans cette sorte de musée; à la fois ébahis, curieux, et je l'avoue un peu craintifs.
Alors qu'ils s'applique à dépoussiérer et retirer la mousse d'une des vieilles machines, Ash lance un petit cri de surprise, qui nous fait tous sursauter. Mes yeux cherchent pendant quelques secondes la raison de cette frayeur passagère avant de voir que l'objet qu'il manipulait c'est partiellement illuminé de orange. Ash reprenant un peu de contenance s'approche de nouveau et achève de nettoyer l'objet entouré par le cercle silencieux que nous formons autour de lui. Une fois son travail terminé nous nous nous approchons tous tandis qu'il s'essaye à appuyer sur les différents boutons pour en découvrir un hypothétique usage. Bien vite nous nous lassons de ce petit jeu et abandonnons notre ami pour monter le campement, puisqu'il ne semble pas disposé à reprendre la route immédiatement. Et après tout, un peu de repos ne nous fera pas de mal.
Un bruit me sort de mon sommeil, j'ouvre juste un œil, mais cela me suffit pour voir Ash remuer les branches du feu pour raviver la lumière avant de retourner sur la machine. Je suis un instant partagée entre l'envie de le rejoindre un moment pour lui tenir compagnie et celle, irrépressible, de continuer ma nuit tranquillement. J'opte finalement pour cette seconde solution et retombe rapidement dans un sommeil réparateur. Lorsque l'odeur du petit déjeuner me réveille le lendemain matin, je constate avec amusement que de somptueuses cernes noires sont apparues sous les yeux d'Ash, sa nuit à du être bien courte. Une fois nos estomacs rassasiés, nous décidons de reprendre la route pour trouver une sortie, au grand désespoir de notre ami qui commençait déjà a tomber amoureux de sa machine. Paradoxalement, notre quête de sortie nous entraine vers les profondeurs étant donné que nous venons du haut et que nous n'avons trouvé aucune autre sortie par la bas. Je dois bien avouer que cela me déstabilise un peu, et m'inquiète.
C'est dans un état second, mon esprit s'abandonnant à de bien sombre pensées, que j'aide au rangement du campement qui se déroule dans une ambiance étrangement silencieuse, comme si chaque nod de pierre s'accumulant au dessus de nos têtes écrasait un peu plus notre enthousiasme chaque seconde. Ash lui, erre sans but entre les machines dont il n'as finalement pas réussi à percer le mystère, son visage exprimant tant de tristesse et de déception que j'ai du mal à concevoir qu'il soit dû uniquement aux machines.
Au moment de partir je traine un peu pour attendre Ash et discuter un petit peu avec lui. Après avoir rattaché sans conviction son sac sur son dos, mon ami me rejoint en laissant courir une dernière fois son doigt sur les machines d'un air nostalgique, laissant une trace propre au milieu de la poussière accumulée par les années. Alors que je regarde dans le vague un petit point lumineux attire mon attention, mais rien de semble avoir bougé et la lumière a disparue, sans doute la fatigue. Soudain, un écran s'allume sans bruit, me tirant un cri de surprise suffisamment audible pour faire relever la tête à mon ami. Je ne répond pas directement à son regard interrogateur, ne sachant comment expliquer ce qui se passe, mais je lui indique l'écran derrière lui qu'il n'avait pas réussi a faire fonctionner et où un image est désormais apparue. Il faut peu de temps à Ash pour reposer à terre l'intégralité de son paquetage, appeler les autres et reprendre sa place devant la machine.