Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

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05/02/2011

Chap 3 (2.1)

Enfin tapé ce qui trainait sur le bloc note depuis quelques temps déjà. J'espère pouvoir publier la suite bientôt, dès que mon stylo daignera trouver des choses a tracer pour faire une belle histoire


Après une petite demi-heure de tranquillité, des éclats des voix nous annoncent le retour de notre amis. A notre grande surprise c’est du couloir de droite que viennent les sons, alors que c’est dans celui de gauche qu’ils se sont engagés tout a l’heure.
Lorsqu’ils apparaissent dans la pseudo clarté de la pièce, j’ai un hoquet de dégout. Derrière Yawn qui s’avance tranquillement les bras chargés de bois sec, apparait Ash, le visage éclaboussé de sang. Remarquant mon malaise, il me fait un grand sourire.
-T’en fait pas celui là, il est pas à moi. Et on à trouvé quelque chose à manger !
Il soulève alors le lourd fardeau qui trainait. Lynell, ma sœur et moi échangeons un regard désolé, sans savoir laquelle d’entre nous aurait le courage de leur dire.
C’est finalement moi qui prend la parole après quelques secondes d’un silence pesant, durant lesquelles leur regard fier s‘est transformé en totale incompréhension devant notre absence de réaction.
-Les garçons… C’est une taupe. Une grosse taupe certes, mais un taupe.
-C’est de la viande, ça se mange ! répondent-ils avec aplomb.
Forcément face à une argumentation pareil, je ne sais plus quoi répondre.
-Bon de toute manière maintenant que vous l’avez tuée autant essayer, mais c’est vous qui la préparez par contre !
C’est alors qu’ils se mettent à pousser un grand cri de joie et à entamer une sorte de danse guerrière autour du pauvre animal. Vaincues par leur enthousiasme démesuré, nous allons installer le bivouac pendant qu’ils s’échinent à dépecer leur victime.
Bien malgré moi je dois admettre qu’après une dizaine de minutes de cuisson, l’odeur de la viande rôtie commence à me faire saliver. C’est donc sans faire de manière que nous attaquons cet improbable repas. Si le gout n’est pas tout à fait à la hauteur de l’odeur qui l’a précédé, il reste cependant tout à fait acceptable, compte tenu des doutes que je nourrissait à l’égard de sa provenance.
Mon tour de garde, le premier, se déroule sans encombres, seul le crépitement du feu et le ruissellement de l’eau viennent le silence de ce que nous avons décrété être la nuit, faute de repères naturels. Lorsque les autres me réveillent quelques heure plus tard, le campement est presque entièrement rangé et le bol de pétale d’avoine qui constitue nos petit déjeuner est servi. Cette formalité engloutie et le bol rincé et soigneusement rangé dans mon sac, nous reprenons notre recherche d’une quelconque issue en empruntant le dernier passage de la pièce avec une pointe de nostalgie, si l’ont peut dire. Non pas que ce lieu me soit devenu particulièrement cher pendant cette nuit, mais à moins de trouver une sortie, ce qui serait l’idéal évidemment, nos chances de trouver un aussi bon endroit pour passer la nuit sont faibles.
A ma grande déception, c’est vers les entrailles de la terre que se dirige la galerie que nous empruntons. La pente, douce dans un premier temps, s'accentue et bientôt nous sommes obligées de nous retenir aux aspérités des parois pour ne pas déraper.
Et puis, peu à peu, la pente redevient moins raide, c'est par paliers que nous poursuivons désormais notre déscente. Comme si nous empruntions un escalier. Je secoue la t^te pour en chasser cette absurde idée. Les escaliers sont fabriqués par les hommes e, or personne ne serait assez fou pour vivre ici et se donner la peine d'y creuser des marches. J'ai beau me répéter cela, une petite voix dans ma t^te persiste à me répéter que ces marches ne sont pas apparues seules et qu'elles ont donc bien un , et sûrement même plusieurs, bâtisseurs. Et bien malgré moi, je dois reconnaître que cette voix n'as pas tort. J'en fait la remarque au autres, et m'aperçoit que cette idée les à aussi traversés.
A mon avis, dis Ash, le bâtisseur doit sûrement ressembler à un petit tas de poussière à l'heure qu'il est, l'idée de faire un escalier sous terre est assez saugrenue et je doute que son concepteur ait eu beaucoup de partisans.
C'est vrai, confirme Althanae, un escalier sous terre c'est plutôt original, on en aurait entendu parler, surtout à côté de l'école non?
C'est sûr. Mais ce qui m'intrigue moi, c'est pourquoi creuser un dédale de tunnels et chercher je ne sais quoi dans les profondeurs alors qu'il y à une vallée luxuriante à proximité. D'autre part, quand on s'embête a creuser une galerie, et à y tailler des escalier, c'est que cette galerie mène à quelque chose, probablement quelque chose d'important puisqu'on s'est donné la peine d'en faciliter l'accès. Il doit donc y avoir quelque chose en bas, mais quoi?
Yawn vient de mettre le doigt sur ce qui me tracasse depuis quelques temps déjà. A quoi doit-on s'attendre une fois arrivés en bas de cet interminable escalier. A quoi ou à qui?

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