Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

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)

11/08/2011

Chap 3 (2.3)

Normalement le rythme devrait se régulariser un peu. Et par ailleurs je vais faire protéger tout ces jolis mots prochainement pour pouvoir rendre le blog de nouveau public :)



Nous sommes tous regroupés derrière la machine essayant d'analyser ce qui s'affiche sur l'écran. L'image est immobile et assez sombre, mais on distingue une sorte de porte dans le fond, sa couleur argentée laisse présumer qu'elle est majoritairement constituée d'acier. Ladite porte semble fermer un galerie assez large pour que deux charrettes de taille modeste puissent s'y croiser. Après avoir passé cinq minutes à observer cette image fixe, seulement troublée par de légère sautes d'images et le clignotement régulier d'un point rouge dans le coin de l'écran, nous commençons à nous désintéresser petit à petit de cette image. Soudain un petite porte s'ouvre dans l'un des battant de la grande pour laisser passer un homme qui court. Notre attention pleinement recentrée vers l'écran, nous observons deux hommes traverser la porte à la suite du premier. La pénombre régnant dans la galerie nous empêche de distinguer les détails des personnage, mais cela n'a que peu d'importance. Le premier personnage semble fouiller dans sa poche tout en regardant par dessus son épaule. Soudain il s'arrête, roule sur le coté et se place face à ceux qui semblent être ses poursuivants. Ceux-ci s'effondrent sous nos yeux incrédules, manifestement sans que rien ne les ait touchés. Le premier se relève et reprend sa course. Alors qu'il semble se rapprocher de nous, Ash essaye de passer ses mains sur chaque autre écran à côté pour les allumer, puisque c'est apparemment comme cela que s'est mis en marche le premier. Et à sa grande surprise, ainsi qu'à la notre, cela fonctionne. Neuf écrans sont désormais en marche devant nous, chacun nous montrant une autre galerie. A l'exception d'un, où seul du texte et des cases apparaissent. A peine le fuyard a-t-il disparu d'un écran qu'il apparaît sur un autre, tandis que d'autres poursuivants passent la porte du premier moniteur à toute vitesse sans un regards pour ceux, blessés, qui doivent probablement être leurs camarades. Certains d'entre eux se déplacent normalement, cependant deux d'entre eux, bien plus rapides, avancent à quatre pattes, bien qu'il soient trop gros pour appartenir à une quelconque espèce animale de notre connaissance. Alors que nous restons ébahis à regarder la scène qui se déroule sous nos yeux. Ash s'est déjà lancé dans le décryptage du seul moniteur qui nous semble inintéressant, celui dépourvu d'image.
Après avoir traversé deux nouveaux écrans sans rencontrer de problème, le fuyard, bien qu'il n'ait pas ralenti ou montré de signes de fatigue, perd progressivement du terrain et seule une trentaine de vales le séparent désormais des quadrupèdes étranges. Alors que s'effectue un nouveau changement d'écran, notre Ash se relève et pousse un cri de victoire.
Voyant nos yeux interrogateurs tournés vers lui, il s'humidifie les lèvres avant de prendre la parole sobrement.
Je crois qu'on peut l'aider. Vous êtes d'accord?
Je ne sais pas qui c'est. Mais je ne veux pas savoir ce que ces bestioles lui ferons si elle l'attrapent.
Nous approuvons tous à la fois le fait de l'aider, mais aussi la réponse de ma sœur. Ces créatures me font froid dans le dos personnellement.
Le temps qu'un frisson parcoure mon dos, notre ami s'est retourné vers l'écran pour passer son doit sur plusieurs cadres de l'écran. Pendant quelques secondes de flottement, cela ne semble avoir aucun effet, puis la galerie dans laquelle se trouvent les hommes s'illumine d'une lumière jaune qui clignote. Le fuyard relève la tête pour voir d'où viens la lumière puis fixe un point devant lui que nous ne voyons pas, avant de redoubler d'effort dans sa course.
Nous demeurons un instant sans comprendre avant que Yawn nous indique un autre écran sur lequel une sorte de grille abimée se baisse lentement. Pas assez lentement pour permettre à l'homme de passer à mon avis. Je commence à me dire que nous l'avons piégé sans le vouloir. Décidément on ne cumule pas la chance ces temps-ci.
Alors que ma conscience commence à se tortiller pour justifier cette condamnation involontaire du fugitif, un coup de coude dans les côtes ramène mon attention sur l'écran ou l'homme à encore accéléré, atteignant une vitesse pour le moins impressionnante. Alors que la grille est à moins d'une vale du sol et a plus de dix de l'homme, celui-ci fait encore deux pas avant de se jeter en avant pour finalement passer la grille in-extremis en roulant sur lui-même. Il reste un instant au sol, cherchant à reprendre sa respiration, avant de se relever et de se remettre à courir avec une vigueur dont je ne serais pas capable après ce qu'il à parcouru.

02/07/2011

Chap 3 (2.2)

Bonne lecture :)


Loin de moi l'idée de vouloir interrompre votre petit délire paranoïaque mais je pense que quoi qu'il arrive on ne peut rien y changer, alors plutôt que de moisir dans cette foutue galerie puante on pourrait peut-être avancer, ce qui par ailleurs nous permettrai de savoir ce qu'il y à en bas, au lieu de palabrer dans le vide pendant encore des heures.
Seules quelques minutes nous séparaient du bas de l'escalier et c'est donc avec étonnement que nous retrouvons un sol plat, ainsi qu'une large pièce dont les trace d'une ancienne présence civilisée sont incontestables. D'anciennes machines datant probablement d'avant la grande panne sont partiellement ensevelies sous les gravats tandis que d'autres, bordant les murs sont recouvertes de mousse. Dans un angle, un renfoncement métallique semble s'enfoncer vers les profondeurs. A côté, l'encadrement de ce qui avait dû être une porte, dont le battant gît à quelques pas de là. Je ne saurai pas dire combien de vales nous avons parcourues exactement, bien que mes jambes m'affirment qu'elles sont nombreuses. Malgré la profondeur à laquelle nous nous trouvons, une faible lumière éclaire cependant la pièce à travers un petit trou percé dans le plafond qui doit probablement donner sur la surface. Nous avançons avec circonspection dans cette sorte de musée; à la fois ébahis, curieux, et je l'avoue un peu craintifs.
Alors qu'ils s'applique à dépoussiérer et retirer la mousse d'une des vieilles machines, Ash lance un petit cri de surprise, qui nous fait tous sursauter. Mes yeux cherchent pendant quelques secondes la raison de cette frayeur passagère avant de voir que l'objet qu'il manipulait c'est partiellement illuminé de orange. Ash reprenant un peu de contenance s'approche de nouveau et achève de nettoyer l'objet entouré par le cercle silencieux que nous formons autour de lui. Une fois son travail terminé nous nous nous approchons tous tandis qu'il s'essaye à appuyer sur les différents boutons pour en découvrir un hypothétique usage. Bien vite nous nous lassons de ce petit jeu et abandonnons notre ami pour monter le campement, puisqu'il ne semble pas disposé à reprendre la route immédiatement. Et après tout, un peu de repos ne nous fera pas de mal.
Un bruit me sort de mon sommeil, j'ouvre juste un œil, mais cela me suffit pour voir Ash remuer les branches du feu pour raviver la lumière avant de retourner sur la machine. Je suis un instant partagée entre l'envie de le rejoindre un moment pour lui tenir compagnie et celle, irrépressible, de continuer ma nuit tranquillement. J'opte finalement pour cette seconde solution et retombe rapidement dans un sommeil réparateur. Lorsque l'odeur du petit déjeuner me réveille le lendemain matin, je constate avec amusement que de somptueuses cernes noires sont apparues sous les yeux d'Ash, sa nuit à du être bien courte. Une fois nos estomacs rassasiés, nous décidons de reprendre la route pour trouver une sortie, au grand désespoir de notre ami qui commençait déjà a tomber amoureux de sa machine. Paradoxalement, notre quête de sortie nous entraine vers les profondeurs étant donné que nous venons du haut et que nous n'avons trouvé aucune autre sortie par la bas. Je dois bien avouer que cela me déstabilise un peu, et m'inquiète.
C'est dans un état second, mon esprit s'abandonnant à de bien sombre pensées, que j'aide au rangement du campement qui se déroule dans une ambiance étrangement silencieuse, comme si chaque nod de pierre s'accumulant au dessus de nos têtes écrasait un peu plus notre enthousiasme chaque seconde. Ash lui, erre sans but entre les machines dont il n'as finalement pas réussi à percer le mystère, son visage exprimant tant de tristesse et de déception que j'ai du mal à concevoir qu'il soit dû uniquement aux machines.
Au moment de partir je traine un peu pour attendre Ash et discuter un petit peu avec lui. Après avoir rattaché sans conviction son sac sur son dos, mon ami me rejoint en laissant courir une dernière fois son doigt sur les machines d'un air nostalgique, laissant une trace propre au milieu de la poussière accumulée par les années. Alors que je regarde dans le vague un petit point lumineux attire mon attention, mais rien de semble avoir bougé et la lumière a disparue, sans doute la fatigue. Soudain, un écran s'allume sans bruit, me tirant un cri de surprise suffisamment audible pour faire relever la tête à mon ami. Je ne répond pas directement à son regard interrogateur, ne sachant comment expliquer ce qui se passe, mais je lui indique l'écran derrière lui qu'il n'avait pas réussi a faire fonctionner et où un image est désormais apparue. Il faut peu de temps à Ash pour reposer à terre l'intégralité de son paquetage, appeler les autres et reprendre sa place devant la machine.

05/02/2011

Chap 3 (2.1)

Enfin tapé ce qui trainait sur le bloc note depuis quelques temps déjà. J'espère pouvoir publier la suite bientôt, dès que mon stylo daignera trouver des choses a tracer pour faire une belle histoire


Après une petite demi-heure de tranquillité, des éclats des voix nous annoncent le retour de notre amis. A notre grande surprise c’est du couloir de droite que viennent les sons, alors que c’est dans celui de gauche qu’ils se sont engagés tout a l’heure.
Lorsqu’ils apparaissent dans la pseudo clarté de la pièce, j’ai un hoquet de dégout. Derrière Yawn qui s’avance tranquillement les bras chargés de bois sec, apparait Ash, le visage éclaboussé de sang. Remarquant mon malaise, il me fait un grand sourire.
-T’en fait pas celui là, il est pas à moi. Et on à trouvé quelque chose à manger !
Il soulève alors le lourd fardeau qui trainait. Lynell, ma sœur et moi échangeons un regard désolé, sans savoir laquelle d’entre nous aurait le courage de leur dire.
C’est finalement moi qui prend la parole après quelques secondes d’un silence pesant, durant lesquelles leur regard fier s‘est transformé en totale incompréhension devant notre absence de réaction.
-Les garçons… C’est une taupe. Une grosse taupe certes, mais un taupe.
-C’est de la viande, ça se mange ! répondent-ils avec aplomb.
Forcément face à une argumentation pareil, je ne sais plus quoi répondre.
-Bon de toute manière maintenant que vous l’avez tuée autant essayer, mais c’est vous qui la préparez par contre !
C’est alors qu’ils se mettent à pousser un grand cri de joie et à entamer une sorte de danse guerrière autour du pauvre animal. Vaincues par leur enthousiasme démesuré, nous allons installer le bivouac pendant qu’ils s’échinent à dépecer leur victime.
Bien malgré moi je dois admettre qu’après une dizaine de minutes de cuisson, l’odeur de la viande rôtie commence à me faire saliver. C’est donc sans faire de manière que nous attaquons cet improbable repas. Si le gout n’est pas tout à fait à la hauteur de l’odeur qui l’a précédé, il reste cependant tout à fait acceptable, compte tenu des doutes que je nourrissait à l’égard de sa provenance.
Mon tour de garde, le premier, se déroule sans encombres, seul le crépitement du feu et le ruissellement de l’eau viennent le silence de ce que nous avons décrété être la nuit, faute de repères naturels. Lorsque les autres me réveillent quelques heure plus tard, le campement est presque entièrement rangé et le bol de pétale d’avoine qui constitue nos petit déjeuner est servi. Cette formalité engloutie et le bol rincé et soigneusement rangé dans mon sac, nous reprenons notre recherche d’une quelconque issue en empruntant le dernier passage de la pièce avec une pointe de nostalgie, si l’ont peut dire. Non pas que ce lieu me soit devenu particulièrement cher pendant cette nuit, mais à moins de trouver une sortie, ce qui serait l’idéal évidemment, nos chances de trouver un aussi bon endroit pour passer la nuit sont faibles.
A ma grande déception, c’est vers les entrailles de la terre que se dirige la galerie que nous empruntons. La pente, douce dans un premier temps, s'accentue et bientôt nous sommes obligées de nous retenir aux aspérités des parois pour ne pas déraper.
Et puis, peu à peu, la pente redevient moins raide, c'est par paliers que nous poursuivons désormais notre déscente. Comme si nous empruntions un escalier. Je secoue la t^te pour en chasser cette absurde idée. Les escaliers sont fabriqués par les hommes e, or personne ne serait assez fou pour vivre ici et se donner la peine d'y creuser des marches. J'ai beau me répéter cela, une petite voix dans ma t^te persiste à me répéter que ces marches ne sont pas apparues seules et qu'elles ont donc bien un , et sûrement même plusieurs, bâtisseurs. Et bien malgré moi, je dois reconnaître que cette voix n'as pas tort. J'en fait la remarque au autres, et m'aperçoit que cette idée les à aussi traversés.
A mon avis, dis Ash, le bâtisseur doit sûrement ressembler à un petit tas de poussière à l'heure qu'il est, l'idée de faire un escalier sous terre est assez saugrenue et je doute que son concepteur ait eu beaucoup de partisans.
C'est vrai, confirme Althanae, un escalier sous terre c'est plutôt original, on en aurait entendu parler, surtout à côté de l'école non?
C'est sûr. Mais ce qui m'intrigue moi, c'est pourquoi creuser un dédale de tunnels et chercher je ne sais quoi dans les profondeurs alors qu'il y à une vallée luxuriante à proximité. D'autre part, quand on s'embête a creuser une galerie, et à y tailler des escalier, c'est que cette galerie mène à quelque chose, probablement quelque chose d'important puisqu'on s'est donné la peine d'en faciliter l'accès. Il doit donc y avoir quelque chose en bas, mais quoi?
Yawn vient de mettre le doigt sur ce qui me tracasse depuis quelques temps déjà. A quoi doit-on s'attendre une fois arrivés en bas de cet interminable escalier. A quoi ou à qui?

06/10/2010

Chap 3 (1.4)

Je sais j'ai énormément de retard. Pas d'excuse, mis à part que j'arrivai pas à être satisfait de ce passage.



A ma grande surprise ce n’est pas la surface dure et rugueuse du sol que rencontre mon dos, mais celle, largement préférable, formée pas les mains réunies de mes amis qui, me voyant tomber, se sont préparés à me rattraper. Nous restons un moment dans la maigre lumière à ruminer notre échec, et plus personnellement, ma chute. En temps normal j’aurais au moins tenté de me retourner pour amortir le choc, mais là, rien. .
Mon absence de réflexes m’inquiète.
Après plusieurs minutes passées à contempler la sortie, désormais inaccessible, nous décidons de manger un morceau avant de partir à la recherche d’une autre issue. Toute la bonne humeur qui nous animais semble s’être envolée et c’est dans une atmosphère morne que nous prenons notre frugal repas, désormais conscients qu’il nous  faut économiser les vivres restants puisque nous ne savons pas combien de temps nous prendra la recherche d’une autre sortie. D’un commun accord  nous retournons à la grande salle circulaire pour en faire le point central de nos recherches
Après avoir marqué d’une profonde croix la terre pour indiquer le chemin duquel nous venons, , nous nous engageons dans le premier passage sur notre gauche,  avançant avec circonspection dans une obscurité presque palpable, nos graines de Luz étant elles-aussi en quantité limitées ils nous faut les économiser. Nous avançons ainsi près d’une heure, tantôt trébuchant sur le sol irrégulier, tantôt se heurtant la tête sur le plafond aussi régulier que les bulletins scolaires de Yawn, avant de déboucher sur une petite salle offrant deux nouvelles issues. C’est la que ça se complique. Maudis soient les crétins congénitaux qui ont creusé ces tunnels. Après avoir vécu toute ma jeunesse a l’air libre à jouer dans les arbres, cette habitude de liberté créé en moi une certaine claustrophobie, des plus détestable pour quelqu’un dans ma situation. Après encore près d’une heure de marche, peuplée d’injures prononcées à voix basse, nous apercevons une lumière qui se dessine au bout du chemin. Notre rythme s’accélère, chacun rêvant d’assister à un spectacle aussi beau et émouvant que celui de la veille.  C’est finalement la déception qui nous attendais au bout du couloir. Au lieu de la belle vallée éclairée par le soleil couchant, c’est une grande salle remplie de champignons phosphorescents qui nous attends. La bonne nouvelle c’est que ce sont ces champignons qui donnent les graines de Luz.
Au fond de la pièce une petite source ruissèle le long d’une pierre plate pour ensuite tomber dans un bassin naturel quelques décivales plus bas. J’avais au moins raison sur un point. Cette lumière au bout du tunnel, c’est pas le paradis.
-Remarque, c’est pas non plus l’enfer. De la lumière et de l’eau, c’est pas mal pour une caverne.
En réponse a mon regard surpris Althanae me fait remarqué que j’ai une fois de plus pensé à haute voix.
-Pauvre petite vieille, elle radote.
Ash se baisse juste à temps pour esquiver la chaussure destinée à s’écraser sur son visage, me fait une grimace et insiste :
-Ouh ! Colérique la mamie… Non, non c’est bon je plaisante. Pose cette chaussure !
-Bon alors, coupe Aether, mettant ainsi fin à notre semblant de dispute, on s’installe ici ?
L’idée est approuvée à l’unanimité, à l’exception de Yawn, resté à l’écart de la conversation. Tout les regards se tournent alors vers lui, chacun craignant qu’il ne refasse la même chose qu’hier.
Il semble hésiter un instant, puis croisant mon regard insistant, hausse les épaule avant de s’assoir.
-Bof, moi tant que je peux manger hein…
-Ca c’est bien parlé !
A l’instant ou le mot « manger » à été prononcé, une vive lueur s’est allumée au fond des yeux d’Ash. Désormais Aether, les mains sur les hanches, les regarde à tour de rôle adoptant l’attitude d’une mère de famille exténuée.
-Et bien puisque les « hommes » ont tellement faim, il vont aller nous chercher de quoi faire un feu. N’est-ce pas ?
Le temps pour eux de prendre un peu de lumière, et ils s’engouffrent dans l’un des couloirs. Avant que l’obscurité de les engloutisse totalement on peut les entendre râler à voix basse :
« Un traquenard j’te dis, un vrai traquenard cette histoire ».
De notre côté, nous profitons de cette pause pour faire une évaluation plus approfondie de nos réserves de nourritures, de lumière, et d’eau. Si pour ce qui est de l’alimentation, le résultat n’est guère plaisant, nous avons heureusement la source et les champignons pour le reste. Mais l’eau ne suffit pas, et si nous ne trouvons pas rapidement à manger, ou mieux, une sortie, cela risque vite de poser problème. Nos stock tiendrons jusqu’à demain, ou après-demain, au mieux.




06/08/2010

Chap 3 (1.3)


 Il arrive un peu plus tôt que prévu, pour me faire pardonner de tout les retards accumulés. Peaaace n' joy


-Cette nuit j’ai fait un rêve… étrange.
-Plus étrange que ce qu’on a vu hier ?
-Justement. J’ai rêvé de ce qui nous est arrivé, je revoyais le monstre m’attaquer, et puis toi lui sauter dessus. Jusque la tout allait bien, si l’ont peut dire. Mon rêve était d’une précision impressionnante, mas rien de spécialement bizarre. Seulement… au moment ou tu l’as attaquée, une fois l’avoir frappée, tu semblait différent.
-Différent ? Comment ça ?
-Tu avais un sourire extatique et, hum, je crois bien avoir vu dans tes yeux un éclair violet.
-Un reflet tu veux dire ?
-Non un éclair, il se sont illuminés, un peu comme ceux de la bête.
Il s’arrête net, me fait front et me prend par les épaule, me regardant droit dans les yeux, ses geste ne sont pas brusque du tout, au contraire. On peut lire dans ses yeux plus d’inquietude que de colère.
-Regardes moi. Je suis le même non ? Rassure-toi c’était un rêve, ce que j’ai fait hier me révulse toujours autant, mes yeux sont toujours aussi sombres et je ne ressens pas le besoin de manger des steaks d’humain saignants. Un simple rêve.
Les larmes coulent sur mes joues tandis que je m’excuse en sanglotant.
-Ce n’est pas que je doute de toi, c’est juste que… je ne savais plus si c’était un rêve ou si je l’avais vraiment vu. Je suis désolée.
Il me prend dans ses bras, geste qu’il n’avais jamais eu avant, et me serre jusqu’à ce que me sanglot se calment et que j’arrête de trembler. Cela ne prend que quelques secondes a peine tant son geste me surprend.
-Si quelques chose comme ça t’arrive de nouveau, parles nous-en plutôt que de rester seule à angoisser, d’accord ?
Son sourire est tellement bienveillant, encore quelque chose d’inédit, que je n’ai pas d’autre choix que de sourire aussi en acquiesçant. Il relâche la pression sur mes épaule et d’un geste grotesque et exagéré m’invite à reprendre la route pour rattraper les autres.
Aucun de ne fait de commentaire sur notre absence et nous cheminons avec plaisir parmi les arbres quelques temps encore avant d’arriver vers la falaise que nous avons descendu la veille, un bonnet planté sur une branche pour nous assurer que nous sommes au bon endroit. Sans hésiter j’enlève mon sac bientôt imitée par mon ami grimpeur qui enfile une corde en bandoulière pour la monter. Sous cette gravité, l’ascencion est un réel plaisir et je me sens voler d’une prise à l’autre, un sourire béat au lèvre, tout mes tourments nuptiaux envolés, comme soufflés par la brise qui caresse mon visage en ce moment, faisant voler mes cheveux… et me décoiffant. Après quelques minutes seulement ma main se pose sur la surface plane de la corniche sur laquelle je me hisse avec aisance, je me défait de mon harnais, Yawn l’attache à la corde et nous l’envoyons vers le bas. Assez rapidement nous nous retrouvons tous les cinq devant ce même paysage qui nous a coupé le souffle hier. Nous ne nous attardons cependant pas tant la certitude de revenir est forte dans nos esprit. Après le soleil qui à illuminé notre route jusqu’ici, c’est avec une pointe de tristesse que je m’engage dans le tunnel. La marche à travers le dédale de galeries est très semblable au trajet d’hier et tout aussi silencieux. Lorsque nous arrivons au puits par lequel nous sommes entrés nous restons cois un moment, une totale incompréhension se lisant sur notre visage, un tension palpable semblant flotter dans l’air. Pendant une dizaine de secondes d’immobilité parfaite le silence s’installa, seul le bruit du vent dans les branches au bord de l’orifice nous parvenant. C’est Ash qui se décide finalement à exprimer le sentiment que nous partageons tous, il se fait la voix du groupe, momentanément aphone et déclare :
« Et merde ! »
« Là, on l’as bien profond… »
Je me retourne pour vérifier que c’est bien de la bouche de mon amie Aether que j’ai entendue cette phrase, presque aussi choquée par sa déclaration que par la disparition de notre corde.
Comme à son habitude, sa jumelle réagi sans perdre son sang froid et son sens logique. Elle commence par défaire son sac, fait signe à sa sœur d’approcher ainsi qu’à Ash et Yawn. Comprenant immédiatement là ou elle veux en venir il se mettent en place rapidement, et tandis que Ash grimpe sur les épaules des sœur cote a cote, gardant son équilibre grâce à la paroi, Yawn me présente ses paumes pour me hisser jusqu’au dos de Ash auquel je m’aggripe. Une fois rétablie sur ses épaules dans un semblant de stabilité, je commence à escalader la paroi bien trop lisse de ce trou, après avoir vérifié que le bout de la corde soit bien accroché à ma ceinture.  Je parviens à franchir quelques vales en utilisant toute la largeur disponible avant de me retrouver à court de prises. La sortie n’est plus très loin, mais elle l’es cependant trop pour pouvoir l’atteindre, mais d’un bond qui de plus me mettrai en danger. Sentant mes mains se crisper de plus en plus et mes doigts se mettre à trembler, je reporte tout mon poids sur une main, dont les phalanges blanchissent sous l’effort, pour dégager la corde de mon passant de ceinture de ma seconde main désormais libérée. Je prend le morceau de corde entre les dents, change de mains pour me retenir et cherche à tâtons dans mes poches un objet suffisamment lourd. Évidemment je n’ai rien puisque j’ai vidé mes poches avant de commencer à monter.
Un sifflement en dessous de moi attire mon attention et je baisse les yeux juste a temps pour voir une torche voler dans ma direction… du mauvais côté. Je lâche ma seconde main pour attraper le morceau de bois et avant de basculer complètement en arrière, me raccroche à la paroi de ma main libre, qui s’ecorche sur la roche anguleuse. Le poids de mon corps qui avait commencé à chuter fait glisser mon pied gauche de sa prise et mon genoux heure la pierre violemment, engourdissant ma jambe un moment. Oubliant la douleur qui me cuit. J’enroule tant bien que mal la corde autour de la torche et la fixe autour d’un solide nœud. Je change une dernière fois de main pour libérer mon bras droit, me cambre en arrière pour visualiser ma cible, une branche enjambant la sortie à une demi-douzaine de vales au dessus de moi, tend mon bras en arrière pour armer mon tir, et lance la branche avec tant de force que je pense un moment m’être luxé l’épaule. La torche décrit un arc élégant , s’envolant vers la sortie, mais semble s’immobiliser, bloquée par un plafond invisible à deux vales de sa cible. Soudain la gravité reprend ses droits et la branche retombe vers moi avec vitesse et je suis contrainte à me plaquer contre la paroi pour ne pas la prendre sur la tête. Seulement ce mouvement, au lieu de m’aider, me déséquilibre et je sens mes pieds quitter les aspérités de la roche sur lesquelles je les avais appuyées, tandis que mes doigts engourdis par la douleur et l’effort se raidissent et s’éloignent de la pierre au bout de mes bras tendus. Ma chevelure tendue vers le ciel tandis que mon corps tombe à l’horizontal. Si je peux me permettre de citer mon ami : « Et merde ! »

05/08/2010

Chapitre 3 (1.2)

Post direct live from Die (motherfo'). Je m'excuse pour la traine entre le dernier post et celui-ci et j'espère que les autres viendrons plus rapidement. Je vais essayer de me fixer un objectif d'un post par semaine, mais comme je pars sa risque de pas être évident. Je tacherai au moins de les faire sous forme manuscrite, quitte a plus poster a mon retour. En tout cas bonnes vacances à tous!
J'en profite pour signaler que mon correcteur orthographique marche plus, donc si vous croisez des fautes soyez indulgent et dites le moi ;)





Lorsqu’il nous voit arriver, Ash saute sur ses pieds, adoptant instinctivement une posture défensive brandissant un solide bâton en guise d’épée. C’est seulement une fois apparus dans la lumière du feu qu’il nous reconnaît et se décide à baisser son arme de fortune.
Voyant qu’il lorgne sur mon tee-shirt en lambeaux, je l’interromps avant qu’il ne fasse un quelconque commentaire et l’envoie chercher de quoi panser la plaie sanguinolente qui barre le dos de notre compagnon. Une fois celle-ci nettoyée et soignée, nous prenons place autour du foyer et narrons à notre acolyte notre mésaventure. Il nous écoute parler sans piper mot et se contente de hocher la tête par moment en signe d’acquiescement. Une fois notre histoire terminée, il pousse un sifflement admiratif :
- Finalement ma soirée était plutôt tranquille. Je n’ai rien fait d’autre que manger et surveiller le feu. Par contre j’ai sursauté à plusieurs reprises en entendant des craquements près d’ici. Et pour ce qui est du monstre qui vous a attaqué, son cri à retentit dans toute la foret. C’est pour ça que j’étais sur mes gardes quand vous êtes arrivées. Bon allez et maintenant reposez-vous, je vais finir mon tour de garde.
-On peut prendre la relève puisqu’on est là.
-Pas question, vous avez eu suffisamment d’aventures pour aujourd’hui je trouve. La seule chose qui risque encore de vous arriver, c’est de prendre mon pied dans le cul si vous n’allez pas dormir.
Convaincus par ses argument de poids, à savoir un imposant 44, nous allons nous coucher et sombrons rapidement dans un sommeil réparateur bien que peuplé de songe, pour ma part en tout cas. Je revois la bête charger sur moi, la scène étant d’un réalisme saisissant par sa précision et la multitude de détails qui la peuplent. Alors que la bête est à quelques vales de moi entourée d’arbres, une masse sombre se laisse tomber sur son dos, je souris intérieurement en pensant a l’audace de mon ami, alors qu’il étais encore évanoui quelques instant auparavant. Une fois de plus j’aperçois le reflet de la lame, éclairé par un mince filet de lumière lunaire, je vois Yawn saisir les oreilles de la bête et sectionner les veines qui ressortent de deux grands coups circulaires. Et tandis que le sang de la bête jaillit, propulsé par un cœur puissant, un instant avant qu’elle ne désarçonne son cavalier clandestin, quelque chose sur le visage de ce dernier attire mon regard. Quelque chose malheureusement trop bref pour que cela soit une certitude, mais bien assez marqué pour que je le remarque. Au moment ou le sang venait éclabousser son visage et sa peau meurtrie, un sourire se forma sur son visage tandis que, je pense bien l’avoir vu, ses yeux se colorèrent d’un violet phosphorescent, des yeux semblable a ceux de la bête. Quand cette comparaison me viens en tête j’essaie de regarder a nouveaux, pour m’assurer que c’était une hallucination et que mon ami était bien toujours lui-même pendant ce combat. Mais lorsque je relève les yeux, la bête est déjà en train de se débattre et mon avis s’envole vers les buissons telle une poupée de chiffon. Comme plus tôt dans la soirée, je m’approche de lui pour l’aider, quand des voix derrières moi se font entendre, d’abord ténues, incompréhensibles. Je me retourne et tente de voir d’où viennent ces voix, et plus je me concentre, plus elles s’amplifient et deviennent claires, mais plus ce qui m’entoure s’assombrit et se trouble . Je me concentre encore d’avantage jusqu’à ce que je puisse identifier ces voix ; celles de mes amis à quelques pas du duvet à l’intérieur duquel mes yeux viennent de s’ouvrir brusquement. Je ri intérieurement de ma bêtise et cherche d’une main mes vêtement posés a coté de moi, tout en ouvrant la fermeture éclair de l’autre. Ce n’est qu’une fois habillée que je réalise que ces vêtement ne sont pas entièrement a moi. Si le short est bien le mien, le haut semble bien plus ample qu’a l’accoutumée.
-C’est un des miens, j’en avais pris en plus au cas où. Le tiens était… abimé.
Les autres sont assis autour du feu en train de déjeuner les provisions que nous avons « empruntées » avant de partir.
-Bon je sais il est peut être un poil trop grand, reprend Yawn, mais c’était ça ou rien. Enfin je crois que ça aurait pas dérangé Ash.
A peine sa phrase est-elle finie qu’il se baisse pour éviter un gobelet de métal lancé vers lui, et éclate de rire, accompagné par les autres. Je le remercie et m’assois avec eux, acceptant avec gratitude la tasse de café que me tend Althanae. Le liquide brulant descendant dans ma gorge me réveille et en quelques gorgées je me sens prête pour la bonne journée de sport. Notre petite aventure d’hier soir semble avoir fait le tour des oreilles du groupes car les sœurs demandent à Yawn de décrire la bête à l’instant ou je me décide à écouter leur conversation. Tandis qu’il leur décrit une nouvelle fois la bête mon regard s’attarde sur ses yeux, la vision du reflet violet que j’y ai vu ne s’effaçant pas, bien que je ne cesse de me répéter que c’est uniquement dans mon rêve que je crois les avoir vus et qu’il n’ont probablement jamais existé en réalité. Mes long regards n’échappent pas à mon ami qui me jette un regard interrogateur, un sourcil levé l’autre froncé, dans son expression préférée. Je lui répond par un signe négatif de la tête ; il hausse les épaules et reporte son attention sur ses interlocuteurs. Personne ne semble avoir remarque cet échange. Une fois ma tasse finie, tout le monde s’active pour ranger le campement. C’est chose faite en peu de temps vu les maigres bagages que nous avons avec nous. Le trajet de retour prenant toute la journée nous décidons de partir sans tarder après avoir réparti différemment le poids dans les sacs, les provision alimentaires ayant significativement diminué depuis notre départ hier matin.
C’est donc avec un sac encore plus léger qu’à l’aller et une gravité moindre nous permettant d’avancer avec une grande aisance que nous entamons notre retour. Dans le jour levant, la forêt est encore plus belle que la veille, si cela est possible. Les clairières verdoyantes sont illuminées de milles feux, la lumière du soleil matinal se réverbérant dans les goutes d’eau qui perlent sur les feuilles des arbres qui nous entourent. De temps en temps des arc-en-ciels miniatures nous accompagnent lorsque une goutte trop lourde roule sur une feuille pour venir heurter une pierre en contrebas et se scinder en un myriade de petites gouttelettes dans laquelle les rayons du soleil viennent se diffracter. Comment dans un tel paradis peuvent vivres des monstres tels que celui que nous avons vu hier ? Tout ici semble irréel, et a bien y réfléchir le monstre aussi. J’aurais d’ailleurs préféré qu’il le soit, après réflexion. Remarquant que je marche en retrait, perdue dans mes pensées, Yawn ralenti pour me laisser le rattraper. Arrivée à sa hauteur je remarque qu’il semble inquiet.
-Ça va ? me demande-t-il. Tu a l’air préoccupée depuis ce matin, et vu les regards que tu m’as jeté ce matin j’ai l’impression d’y être pour quelque chose.
Prise au dépourvue par cette question, je bafouille une réponse absolument pas crédible comme quoi tout va bien que c’est la fatigue, puis m’interromps, voyant son regard réprobateur posé sur moi.
-Bon d’accord je t’explique.
Il sourit.
-Je t’écoute.

25/07/2010

Aprem studieuse

Aprem studieuse avec le Masta Fuddah dont on voit le manuscrit en first plan. Merci pour la photo et vive l'eau !
Mais on à pas fait que des photo! Bientôt la suite de l'histoire!