Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

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)

06/08/2010

Chap 3 (1.3)


 Il arrive un peu plus tôt que prévu, pour me faire pardonner de tout les retards accumulés. Peaaace n' joy


-Cette nuit j’ai fait un rêve… étrange.
-Plus étrange que ce qu’on a vu hier ?
-Justement. J’ai rêvé de ce qui nous est arrivé, je revoyais le monstre m’attaquer, et puis toi lui sauter dessus. Jusque la tout allait bien, si l’ont peut dire. Mon rêve était d’une précision impressionnante, mas rien de spécialement bizarre. Seulement… au moment ou tu l’as attaquée, une fois l’avoir frappée, tu semblait différent.
-Différent ? Comment ça ?
-Tu avais un sourire extatique et, hum, je crois bien avoir vu dans tes yeux un éclair violet.
-Un reflet tu veux dire ?
-Non un éclair, il se sont illuminés, un peu comme ceux de la bête.
Il s’arrête net, me fait front et me prend par les épaule, me regardant droit dans les yeux, ses geste ne sont pas brusque du tout, au contraire. On peut lire dans ses yeux plus d’inquietude que de colère.
-Regardes moi. Je suis le même non ? Rassure-toi c’était un rêve, ce que j’ai fait hier me révulse toujours autant, mes yeux sont toujours aussi sombres et je ne ressens pas le besoin de manger des steaks d’humain saignants. Un simple rêve.
Les larmes coulent sur mes joues tandis que je m’excuse en sanglotant.
-Ce n’est pas que je doute de toi, c’est juste que… je ne savais plus si c’était un rêve ou si je l’avais vraiment vu. Je suis désolée.
Il me prend dans ses bras, geste qu’il n’avais jamais eu avant, et me serre jusqu’à ce que me sanglot se calment et que j’arrête de trembler. Cela ne prend que quelques secondes a peine tant son geste me surprend.
-Si quelques chose comme ça t’arrive de nouveau, parles nous-en plutôt que de rester seule à angoisser, d’accord ?
Son sourire est tellement bienveillant, encore quelque chose d’inédit, que je n’ai pas d’autre choix que de sourire aussi en acquiesçant. Il relâche la pression sur mes épaule et d’un geste grotesque et exagéré m’invite à reprendre la route pour rattraper les autres.
Aucun de ne fait de commentaire sur notre absence et nous cheminons avec plaisir parmi les arbres quelques temps encore avant d’arriver vers la falaise que nous avons descendu la veille, un bonnet planté sur une branche pour nous assurer que nous sommes au bon endroit. Sans hésiter j’enlève mon sac bientôt imitée par mon ami grimpeur qui enfile une corde en bandoulière pour la monter. Sous cette gravité, l’ascencion est un réel plaisir et je me sens voler d’une prise à l’autre, un sourire béat au lèvre, tout mes tourments nuptiaux envolés, comme soufflés par la brise qui caresse mon visage en ce moment, faisant voler mes cheveux… et me décoiffant. Après quelques minutes seulement ma main se pose sur la surface plane de la corniche sur laquelle je me hisse avec aisance, je me défait de mon harnais, Yawn l’attache à la corde et nous l’envoyons vers le bas. Assez rapidement nous nous retrouvons tous les cinq devant ce même paysage qui nous a coupé le souffle hier. Nous ne nous attardons cependant pas tant la certitude de revenir est forte dans nos esprit. Après le soleil qui à illuminé notre route jusqu’ici, c’est avec une pointe de tristesse que je m’engage dans le tunnel. La marche à travers le dédale de galeries est très semblable au trajet d’hier et tout aussi silencieux. Lorsque nous arrivons au puits par lequel nous sommes entrés nous restons cois un moment, une totale incompréhension se lisant sur notre visage, un tension palpable semblant flotter dans l’air. Pendant une dizaine de secondes d’immobilité parfaite le silence s’installa, seul le bruit du vent dans les branches au bord de l’orifice nous parvenant. C’est Ash qui se décide finalement à exprimer le sentiment que nous partageons tous, il se fait la voix du groupe, momentanément aphone et déclare :
« Et merde ! »
« Là, on l’as bien profond… »
Je me retourne pour vérifier que c’est bien de la bouche de mon amie Aether que j’ai entendue cette phrase, presque aussi choquée par sa déclaration que par la disparition de notre corde.
Comme à son habitude, sa jumelle réagi sans perdre son sang froid et son sens logique. Elle commence par défaire son sac, fait signe à sa sœur d’approcher ainsi qu’à Ash et Yawn. Comprenant immédiatement là ou elle veux en venir il se mettent en place rapidement, et tandis que Ash grimpe sur les épaules des sœur cote a cote, gardant son équilibre grâce à la paroi, Yawn me présente ses paumes pour me hisser jusqu’au dos de Ash auquel je m’aggripe. Une fois rétablie sur ses épaules dans un semblant de stabilité, je commence à escalader la paroi bien trop lisse de ce trou, après avoir vérifié que le bout de la corde soit bien accroché à ma ceinture.  Je parviens à franchir quelques vales en utilisant toute la largeur disponible avant de me retrouver à court de prises. La sortie n’est plus très loin, mais elle l’es cependant trop pour pouvoir l’atteindre, mais d’un bond qui de plus me mettrai en danger. Sentant mes mains se crisper de plus en plus et mes doigts se mettre à trembler, je reporte tout mon poids sur une main, dont les phalanges blanchissent sous l’effort, pour dégager la corde de mon passant de ceinture de ma seconde main désormais libérée. Je prend le morceau de corde entre les dents, change de mains pour me retenir et cherche à tâtons dans mes poches un objet suffisamment lourd. Évidemment je n’ai rien puisque j’ai vidé mes poches avant de commencer à monter.
Un sifflement en dessous de moi attire mon attention et je baisse les yeux juste a temps pour voir une torche voler dans ma direction… du mauvais côté. Je lâche ma seconde main pour attraper le morceau de bois et avant de basculer complètement en arrière, me raccroche à la paroi de ma main libre, qui s’ecorche sur la roche anguleuse. Le poids de mon corps qui avait commencé à chuter fait glisser mon pied gauche de sa prise et mon genoux heure la pierre violemment, engourdissant ma jambe un moment. Oubliant la douleur qui me cuit. J’enroule tant bien que mal la corde autour de la torche et la fixe autour d’un solide nœud. Je change une dernière fois de main pour libérer mon bras droit, me cambre en arrière pour visualiser ma cible, une branche enjambant la sortie à une demi-douzaine de vales au dessus de moi, tend mon bras en arrière pour armer mon tir, et lance la branche avec tant de force que je pense un moment m’être luxé l’épaule. La torche décrit un arc élégant , s’envolant vers la sortie, mais semble s’immobiliser, bloquée par un plafond invisible à deux vales de sa cible. Soudain la gravité reprend ses droits et la branche retombe vers moi avec vitesse et je suis contrainte à me plaquer contre la paroi pour ne pas la prendre sur la tête. Seulement ce mouvement, au lieu de m’aider, me déséquilibre et je sens mes pieds quitter les aspérités de la roche sur lesquelles je les avais appuyées, tandis que mes doigts engourdis par la douleur et l’effort se raidissent et s’éloignent de la pierre au bout de mes bras tendus. Ma chevelure tendue vers le ciel tandis que mon corps tombe à l’horizontal. Si je peux me permettre de citer mon ami : « Et merde ! »

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