Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

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)

05/08/2010

Chapitre 3 (1.2)

Post direct live from Die (motherfo'). Je m'excuse pour la traine entre le dernier post et celui-ci et j'espère que les autres viendrons plus rapidement. Je vais essayer de me fixer un objectif d'un post par semaine, mais comme je pars sa risque de pas être évident. Je tacherai au moins de les faire sous forme manuscrite, quitte a plus poster a mon retour. En tout cas bonnes vacances à tous!
J'en profite pour signaler que mon correcteur orthographique marche plus, donc si vous croisez des fautes soyez indulgent et dites le moi ;)





Lorsqu’il nous voit arriver, Ash saute sur ses pieds, adoptant instinctivement une posture défensive brandissant un solide bâton en guise d’épée. C’est seulement une fois apparus dans la lumière du feu qu’il nous reconnaît et se décide à baisser son arme de fortune.
Voyant qu’il lorgne sur mon tee-shirt en lambeaux, je l’interromps avant qu’il ne fasse un quelconque commentaire et l’envoie chercher de quoi panser la plaie sanguinolente qui barre le dos de notre compagnon. Une fois celle-ci nettoyée et soignée, nous prenons place autour du foyer et narrons à notre acolyte notre mésaventure. Il nous écoute parler sans piper mot et se contente de hocher la tête par moment en signe d’acquiescement. Une fois notre histoire terminée, il pousse un sifflement admiratif :
- Finalement ma soirée était plutôt tranquille. Je n’ai rien fait d’autre que manger et surveiller le feu. Par contre j’ai sursauté à plusieurs reprises en entendant des craquements près d’ici. Et pour ce qui est du monstre qui vous a attaqué, son cri à retentit dans toute la foret. C’est pour ça que j’étais sur mes gardes quand vous êtes arrivées. Bon allez et maintenant reposez-vous, je vais finir mon tour de garde.
-On peut prendre la relève puisqu’on est là.
-Pas question, vous avez eu suffisamment d’aventures pour aujourd’hui je trouve. La seule chose qui risque encore de vous arriver, c’est de prendre mon pied dans le cul si vous n’allez pas dormir.
Convaincus par ses argument de poids, à savoir un imposant 44, nous allons nous coucher et sombrons rapidement dans un sommeil réparateur bien que peuplé de songe, pour ma part en tout cas. Je revois la bête charger sur moi, la scène étant d’un réalisme saisissant par sa précision et la multitude de détails qui la peuplent. Alors que la bête est à quelques vales de moi entourée d’arbres, une masse sombre se laisse tomber sur son dos, je souris intérieurement en pensant a l’audace de mon ami, alors qu’il étais encore évanoui quelques instant auparavant. Une fois de plus j’aperçois le reflet de la lame, éclairé par un mince filet de lumière lunaire, je vois Yawn saisir les oreilles de la bête et sectionner les veines qui ressortent de deux grands coups circulaires. Et tandis que le sang de la bête jaillit, propulsé par un cœur puissant, un instant avant qu’elle ne désarçonne son cavalier clandestin, quelque chose sur le visage de ce dernier attire mon regard. Quelque chose malheureusement trop bref pour que cela soit une certitude, mais bien assez marqué pour que je le remarque. Au moment ou le sang venait éclabousser son visage et sa peau meurtrie, un sourire se forma sur son visage tandis que, je pense bien l’avoir vu, ses yeux se colorèrent d’un violet phosphorescent, des yeux semblable a ceux de la bête. Quand cette comparaison me viens en tête j’essaie de regarder a nouveaux, pour m’assurer que c’était une hallucination et que mon ami était bien toujours lui-même pendant ce combat. Mais lorsque je relève les yeux, la bête est déjà en train de se débattre et mon avis s’envole vers les buissons telle une poupée de chiffon. Comme plus tôt dans la soirée, je m’approche de lui pour l’aider, quand des voix derrières moi se font entendre, d’abord ténues, incompréhensibles. Je me retourne et tente de voir d’où viennent ces voix, et plus je me concentre, plus elles s’amplifient et deviennent claires, mais plus ce qui m’entoure s’assombrit et se trouble . Je me concentre encore d’avantage jusqu’à ce que je puisse identifier ces voix ; celles de mes amis à quelques pas du duvet à l’intérieur duquel mes yeux viennent de s’ouvrir brusquement. Je ri intérieurement de ma bêtise et cherche d’une main mes vêtement posés a coté de moi, tout en ouvrant la fermeture éclair de l’autre. Ce n’est qu’une fois habillée que je réalise que ces vêtement ne sont pas entièrement a moi. Si le short est bien le mien, le haut semble bien plus ample qu’a l’accoutumée.
-C’est un des miens, j’en avais pris en plus au cas où. Le tiens était… abimé.
Les autres sont assis autour du feu en train de déjeuner les provisions que nous avons « empruntées » avant de partir.
-Bon je sais il est peut être un poil trop grand, reprend Yawn, mais c’était ça ou rien. Enfin je crois que ça aurait pas dérangé Ash.
A peine sa phrase est-elle finie qu’il se baisse pour éviter un gobelet de métal lancé vers lui, et éclate de rire, accompagné par les autres. Je le remercie et m’assois avec eux, acceptant avec gratitude la tasse de café que me tend Althanae. Le liquide brulant descendant dans ma gorge me réveille et en quelques gorgées je me sens prête pour la bonne journée de sport. Notre petite aventure d’hier soir semble avoir fait le tour des oreilles du groupes car les sœurs demandent à Yawn de décrire la bête à l’instant ou je me décide à écouter leur conversation. Tandis qu’il leur décrit une nouvelle fois la bête mon regard s’attarde sur ses yeux, la vision du reflet violet que j’y ai vu ne s’effaçant pas, bien que je ne cesse de me répéter que c’est uniquement dans mon rêve que je crois les avoir vus et qu’il n’ont probablement jamais existé en réalité. Mes long regards n’échappent pas à mon ami qui me jette un regard interrogateur, un sourcil levé l’autre froncé, dans son expression préférée. Je lui répond par un signe négatif de la tête ; il hausse les épaules et reporte son attention sur ses interlocuteurs. Personne ne semble avoir remarque cet échange. Une fois ma tasse finie, tout le monde s’active pour ranger le campement. C’est chose faite en peu de temps vu les maigres bagages que nous avons avec nous. Le trajet de retour prenant toute la journée nous décidons de partir sans tarder après avoir réparti différemment le poids dans les sacs, les provision alimentaires ayant significativement diminué depuis notre départ hier matin.
C’est donc avec un sac encore plus léger qu’à l’aller et une gravité moindre nous permettant d’avancer avec une grande aisance que nous entamons notre retour. Dans le jour levant, la forêt est encore plus belle que la veille, si cela est possible. Les clairières verdoyantes sont illuminées de milles feux, la lumière du soleil matinal se réverbérant dans les goutes d’eau qui perlent sur les feuilles des arbres qui nous entourent. De temps en temps des arc-en-ciels miniatures nous accompagnent lorsque une goutte trop lourde roule sur une feuille pour venir heurter une pierre en contrebas et se scinder en un myriade de petites gouttelettes dans laquelle les rayons du soleil viennent se diffracter. Comment dans un tel paradis peuvent vivres des monstres tels que celui que nous avons vu hier ? Tout ici semble irréel, et a bien y réfléchir le monstre aussi. J’aurais d’ailleurs préféré qu’il le soit, après réflexion. Remarquant que je marche en retrait, perdue dans mes pensées, Yawn ralenti pour me laisser le rattraper. Arrivée à sa hauteur je remarque qu’il semble inquiet.
-Ça va ? me demande-t-il. Tu a l’air préoccupée depuis ce matin, et vu les regards que tu m’as jeté ce matin j’ai l’impression d’y être pour quelque chose.
Prise au dépourvue par cette question, je bafouille une réponse absolument pas crédible comme quoi tout va bien que c’est la fatigue, puis m’interromps, voyant son regard réprobateur posé sur moi.
-Bon d’accord je t’explique.
Il sourit.
-Je t’écoute.

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