Voilà mon blog, pour vous montrer un peu l'avancement de mon projet de livre et recueillir vos avis!
Peace

(Tout les textes publiés sont protégés et soumis à des droits d'auteur par validation d'huissier de justice
)

27/04/2010

Histoire (Chap 2: 1.1)

Je me jette sur le côté et me plaque contre l’angle du bâtiment. L’air crépite à une décivale à peine de mon oreille lorsqu’une décharge électrique me manque de peu.
-Les chiens ! Ils utilisent des immotroxs.
Ces fusils, dont les cartouches chargées en électricité plongent la cible dans un coma profond, peuvent même tuer sur le coup si l’on est touché à la tête. Et c’est manifestement ma tête qu’ils visaient. Je me retourne et cours vers l’échelle de sécurité un peu plus loin dans la ruelle. Si j’arrive là-haut, j’ai une chance de leur échapper, ce qui serait plutôt plaisant. Je gravis les derniers échelons lorsque les agents de la milice entrent dans la ruelle et qu’un portevoix se met à hurler.
-Détenu MoZD Vous êtes pris au piège, l’immeuble est cerné, rendez-vous immédiatement !
Détenu ? Plus pour longtemps j’espère ! Lorsque je me penche sur le rebord, mes poursuivants commencent à gravir l’échelle à leur tour, ralentis par leur uniformes de protection et leur lourds fusils. Ma vitesse, mon agilité et ma légèreté sont mes seuls atouts dans cette fuite, il faut que j’en fasse usage si je veux m’en sortir entier. Je traverse le toit en courant et m’élance vers un toit voisin, et de là saute vers un autre encore, avant que mes poursuivants n’atteignent le haut de l’échelle. Malgré leur entrainement intensif, ils hésitent un moment avant de se lancer à ma poursuite. Ces instants d’hésitations sont immédiatement mis à profit puisque j’ai déjà à plusieurs immeubles d’avance lorsqu’ils se décident à me suivre. Mais dans ma course j’ai obliqué vers le nord-ouest sans m’en rendre compte, vers les quartiers résidentiels, séparés du quartier des affaires dans lequel je me trouve par une large voie où se croisent de nombreux tramway lancés à une vitesse folle, qui me sépare de ma liberté, même si elle ne sera que provisoire. Coup d’œil en bas. Si je tombe avant d’atteindre le bâtiment de l’autre côté, je mourrai écrasé. Regard en arrière. S’ils attrapent ils me tueront sur place ou me mettrons en prison à vie. Si j’arrive de l’autre côté je pourrai me cacher, faire de faux papiers et continuer à vivre paisiblement, en apparence tout du moins. Pas le temps de réfléchir, je prends mon élan tel un coureur de sprint en m’appuyant sur le rebord derrière moi, traverse le toit à toute vitesse, et en m’aidant de la petite corniche saute dans les airs. Si la peur donne des ailes, je voudrais que le monde entier sache que je suis absolument terrifié. Je suis presque à l’horizontale désormais, planant au-dessus du vide dans un saut rendu spectaculaire par la force que m’octroie l’adrénaline qui coule dans mes veines, mais pas seulement. Chercheur dans les laboratoires de chimie appartenant à la milice, j’ai eu l’occasion de mettre au point divers sérums permettant d’accroitre vitesse, force, endurance, et de les tester sur moi. Les tests furent concluants. Tellement concluants que la milice voulut mettre la main sur mes travaux. J’ai préféré détruire mes recherches plutôt que de leurs laisser, et c’est ainsi que j’ai été condamné pour trahison. Mais tout cela n’as plus d’importance. Je tombe. Malgré la prise d’élan, la course, l’appui, le saut, l’adrénaline, les modifications génétiques, mon saut est trop court, et je tombe. Moins d’une vale entre moi et le bord du toit, je me tends de toutes mes forces, mais ne parviens même pas à effleurer le revêtement plastine règlementaire des bâtiments résidentiels. Me préparant à une chute vertigineuse suivie d’un choc d’une violence inouïe sur les rails, avant d’être ensuite lacéré par les lames de guidage et carbonisé par les rétropulseurs à plasma du tramway, j’en viens à oublier tout le reste.
C’est donc avec une surprise immense que je percute, et brise avec fracas, la fenêtre du dernier étage du bâtiment que j’essayais d’atteindre. En sportif assidu, j’ai le réflexe de rouler pour amortir le choc, qui me laisse malgré tout sonné et douloureux ; rien de cassé je crois, c’est le principal. Lorsque je reprends mes esprits, je réalise que j’ai atterri chez des gens et que les deux enfants, assis sur leur coussin-nuage, me regardent fixement, la bouche grande ouverte, tandis que la fosse holo continue de projeter un dessin animé de l’ancien monde. Je m’arrête un moment, interloqué par les images de ce dinosaure vert jouant d’une guitare d’un rose bonbon et portant des lunettes de ce même rose. C’est le cri de leur mère, restée immobile dans l’encadrement de la porte qui semble donner sur la cuisine, qui me ramène brusquement à la réalité. Je me relève d’un bond, essuie le sang provenant des entailles causée par le verre qui dégouline sur mon front et mes yeux, avant de me précipiter vers la porte d’entrée. Elle donne sur un palier miteux. Où aller ? Je n’ai désormais plus qu’une ou deux minutes d’avance.L'ascenseur ? L’escalier ? Trop évident, ils ont dû cerner le périmètre autour de l’immeuble. Le toit est trop risqué depuis qu’ils savent que c’est mon chemin de fuite privilégié. Comme toute personne dans ma situation, mon instinct me pousse à courir vers la porte où figure l’intitulé «Sortie de secours », et c’est ce que je fais. Ladite porte donne sur un escalier de métal, bruyant au possible, qui descend jusque dans une ruelle au bout de laquelle est stationné un NEC de la milice. Les agents ont le dos tourné, il faut en profiter pour m’esquiver discrètement. Les balcons de l’immeuble voisin sont à portée de saut, et après en avoir repéré un où l’atterrissage est susceptible d’être silencieux, je monte sur la rambarde et m’élance. J’ai peut-être légèrement sous-évalué la distance, mes mains agrippent le rebord et mon corps est violemment plaqué contre la paroi à cause de mon élan. Je me hisse sur le balcon dans un grognement dû à l’effort et à la douleur, et me laisse tomber de l’autre côté, à l’abri des regards. Les agents n’ont pas l’air d’avoir entendu, parfait. J’escalade la séparation avec le balcon d’à côté et me laisse tomber, pour me retrouver nez-à-nez avec un homme en train d’étendre son linge. Avant qu’il ne puisse réagir, je l’assomme en portant un coup du plat de la main sur sa tempe. Il s’effondre dans mes bras et je le dépose délicatement sur le sol. Je me déshabille et attrape des vêtements que j’enfile, afin de présenter une apparence de civil plutôt que celle d’un condamné en fuite. Je profite de la salle de bain pour me raser et nettoyer le sang sur mon visage, puis quitte l’appartement après avoir laissé un petit mot d’excuse sur la table accompagné d’argent pour rembourser les vêtements empruntés. Avec mes cheveux coupés courts, ma barbe rasée et mon short trop grand, c’est à peine si je me reconnais en passant devant le miroir du hall d’entrée de l’immeuble. Je m’éloigne du quartier surveillé par la police en essayant d’afficher un air aussi détendu que possible. Bien que la tentation soit forte de me rendre à l’hôpital pour soigner mes blessures, la raison me pousse cependant à poursuivre ma route en direction des quartiers pauvres où se trouve l’usine au sommet de laquelle mon ami semble avoir élu domicile.


I hope you enjoyed :)

4 commentaires:

  1. ya encore plein de fautes imbécile xD
    Je sais plus ou, mais relis toi :p
    Faudra me dire aussi ou le prisonier a trouver l'argent pour rembourser le pauvre homme assommé :D

    J'attend la suite =P

    RépondreSupprimer
  2. Ouai il était tard ma mère gueulait j'ai du faire vite, je vais relire. Et le mec s'est enfui entre son procès et son internement. Il avais donc encore des sousoux

    RépondreSupprimer
  3. Ash THE correcteur orthographique! téléchargez la dernière version et vous aurez le plaisir de vous faire insulter à chaque faute! un vrai petit bijou de la téchnologie moderne xD

    Bien bien les derniers posts !! j'avais pas eu le temps de revenir visiter le blog depuis les vacances mais du coup j'avais plein de choses à lire c'est cool =)
    j'attend la suite.

    RépondreSupprimer
  4. J'ai kiffé, ca jump dur :D

    "dinosaure vert jouant d’une guitare d’un rose bonbon et portant des lunettes de ce même rose."

    Denver ! Le dernier dinosauuuuuuuuure ! C'est mon ami et bien plus en-core !

    RépondreSupprimer